Dans cet article, nous allons voir quels sont les types de cellules orageuses que vous pourrez rencontrer dans les plaines des États-Unis d’Amérique. De la simple mono cellule à l’inquiétante supercellule, nous verrons, de manière simplifiée, ce qu'elles sont capables de produire et comment les reconnaître.
Il ne s’agit bien sûr pas de faire l’anatomie, ni d’évoquer les aspects scientifiques des cellules orageuses, mais bien de vous aider, de manière simple, à comprendre et identifier les différents types d’orages que vous pourrez rencontrer dans la Tornado Alley.
Table des matières
Introduction
Les orages mono cellulaires et multi cellulaires ainsi que les supercellules, couvrent les principaux types d’orages aux États-Unis.
Pour qu’une “cellule” orageuse prenne vie, il faut des conditions atmosphériques instables et de l’humidité.
Une “cellule” orageuse comprend une combinaisons d’air ascendant et descendant et dans le cas d’un orage multi cellulaire, il y a donc plusieurs courants ascendants et descendants, à proximité.
Aussi, les orages multi cellulaires peuvent être divisés en deux sous catégories dont, l’une représente un groupe de mono cellule proche les unes-les-autres, se déplaçant ensemble sous la forme d’une grappe et l’autre sous la forme d’une ligne continue, appelé aussi squall line (orage multi cellulaire en ligne ou ligne de grain)
Enfin, les supercellules, dont les courants ascendants intenses sont presque toujours associés à ces dernières, sont capables de produire des phénomènes météorologiques dévastateurs ainsi que de violentes tornades.
Les orages sont catégorisés comme pouvant être sévères ou non sévères, et ce, de manière arbitraire par le NWS qui classifie un orage sévère en fonction de la taille des grêlons qu’il génère, généralement à partir de 2,54cm (1″) ou plus grand, si des rafales de vent sont mesurées à plus de 50 nœuds (92km/h) ou si une tornade est signalée par des personnes au sol ou par un algorithme informatiques.