Quand le ciel s'obscurcit et qu'un orage se forme, il est difficile de savoir ce qui se cache vraiment à l'intérieur. C'est là que les radars Doppler entrent en scène! Vous découvrirez l'essentiel sur les radars météorologiques, en particulier, ceux présents aux USA. Vous y verrez les principaux types de données fournis, les faiblesses et les limitations de ces radars ainsi que les applications indispensables pour vos traques aux tornades et aux orages dans le pays de l'Oncle Sam.
Table des matières
Introduction
Vous allez les voir et les utiliser très souvent lors de vos traques à la tornade et aux orages. Les données des radars météo sont indispensables, en particulier pour déterminer où se trouvent les orages et dans quelle direction ils se dirigent, mais aussi pour vous aider à vous positionner face à une cellule ou pour vous indiquer où se trouvent les très fortes précipitations/grêle, ou encore pour déterminer les changements dans la direction des vents/précipitations et du même coup, pour visualiser la présence de mésocyclones/tornades.
Les États-Unis, comptent pas moins de 159 radars Doppler de type NEXRAD, ce qui permet de couvrir pratiquement tout le territoire Américains. D’ailleurs, la Tornado Alley est plutôt bien couverte comme vous pouvez le voir sur cette image:
Voyons plus en détail, à quoi ressemblent ces radars météo, aussi appelé, radars Doppler.
Il existe plusieurs types de radars pour différents usages, mais nous verrons ici seulement les radars météo fixes ou leurs versions mobiles, aussi appelé DOW, pour Doppler On Wheels, utilisés par les scientifiques et chercheurs des différentes universités en Amérique ainsi que par les services météorologiques de la NOAA.
Qu’il s’agisse d’un DOW ou d’un radar météo fixe, leurs rôles est de détecter les précipitations, comme la pluie, la neige ou la grêle. Ils permettent de déterminer leurs mouvements dans les nuages, de visualiser l’intensité des précipitations ainsi que d’en déduire la vitesse des vents.
Ces radars envoient, sur un axe tridimensionnel, des ondes qui sont ensuite réfléchies et renvoyées vers la source d’origine. C’est ce qui s’appelle un écho radar.
Ces ondes, sont traitées et interprétées par des systèmes informatiques, à l’aide d’application spécifiques qui permettent de les retranscrire de manière visuelle en haute résolution, notamment grâce aux données des radars NEXRAD, et ainsi de pouvoir déterminer la structure des cellules orageuses mais également leurs potentielles niveau de dangerosités.
Il faut en moyenne, entre 5min et 10min, à l’heure actuelle, pour pouvoir effectuer un balayage complet dans une zone, allant d’une élévation proche du sol jusqu’à environ 15 à 20km d’altitude et sur une distance d’environ 250km. Ce qui dans les faits, peut poser quelques difficultés techniques et c’est ce que nous allons voir dans la partie suivante.